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- Les ateliers pourront être reportés si le nombre de participants n’est pas suffisant.
Articles: Retraçons l'histoire de la Tarologie
- Article 1: L'Histoire du Tarot – De La Renaissance au 19ème Siècle
Par Emily d’Ys site internet "les clefs du tarot".
Jusqu’au Moyen Age, l’histoire des tarots est incertaine. Mais avec les 14ème et 15ème siècles, le chemin s’éclaircit, et les premiers jalons solides apparaissent: les cartes des plus vieux tarots découverts à ce jour. Puis, à partir du 18ème siècle, en France, un tournant décisif est pris: le tarot quitte sa fonction de jeu d’agrément pour (re)prendre un rôle hautement utile, celui de la divination. On se met à écrire sur le tarot divinatoire.
Aux cartes conservées à travers les époques viennent s’ajouter des études écrites, des guides d’interprétations, etc. La tarot ne commence à s’appeller le « Tarot de Marseille » qu’à partir de 1859.
Du 14ème au 15ème Siècle: Des Jeux qui Traverseront le Temps
C’est en Italie que les traces abondantes de tarots surgissent. Certaines des cartes retrouvées, issues de plusieurs tarots dont le plus ancien date de 1375. Ce sont le Tarot Milanais, et le tarot dit à tort « de Charles VI ».
On a retrouvé à Milan, dans le Castelo Sforza, six cartes d’un tarot du 14e siècle. C’est le tarot des Visconti-Sforza (1). On compte 239 cartes de tarots princiers, issues de onze paquets différents peintes à la main sur papier, en partie avec la technique de l’enluminure, par des artistes de grand talent, pour les Visconti et les Sforza, familles aristocratiques italiennes. Ces cartes à l’origine ne sont ni numérotées, ni nommées. Ce sont de véritables œuvres d’art, luxueuses et raffinées.
Le paquet le plus complet (74 cartes sur 78) est partagé entre la bibliothèque Pierpont-Morgan de New York, l’Académie de Carrare et la famille Colleoni de Bergame. On suppose que ce tarot date de 1425 et que son auteur est Bonnifacio Bembo.
Dans l’Italie du Nord à la Renaissance, on nomme ces cartes les Trionfi. Tout vient de l’ouvrage poétique que Plutarque écrit à partir de 1352 et qui inspira les arts au 15ème et au 16ème siècle. Pétrarque établit dans son recueil «I Trionfi» les triomphes successifs que tout homme vit durant son passage sur la terre et au delà: l’Amour triomphe des hommes, il est vaincu par la Chasteté, qui est vaincue à son tour par la Mort, puis c’est le triomphe de la Renommée sur la Mort, celui du Temps sur la Renommée et pour terminer celui de la Divinité (l’Eternité) sur le Temps.
Les luxueux jeux princiers de la Renaissance italienne sont des jeux éducatifs dans l’esprit de l’humanisme. Ils visent à diffuser une nouvelle culture propre à faire réfléchir sur la destinée humaine. Ils reprennent les thèmes des poèmes de Pétrarque, en mettant en scène dans des cartes peintes de façon saisissante le pouvoir spirituel et temporel, les vertus, la religion chrétienne. Tout comme le Tarot de Marseille, qui reprendra ces thèmes, ces tarots utilisent le langage visuel pour divulguer un savoir sur les choses de la vie et de la mort et initier le commun des mortels à une élévation spirituelle.
En France, les guerres d’Italie ont ouvert la voie vers les trésors culturels romains. Les rois de France de la fin du 15° siècle ont eu l’occasion de s’approprier des cartes de tarot italiens. Charles VI n‘était pas le destinataire du tarot qu’on lui attribue. Ces cartes ont été exécutées à Bologne par un artiste anonyme, qui a créé autour des personnages de ses cartes de véritables mises en scène, avec une grande puissance d’expression.
Michaël Dummett, philosophe et professeur de logique à Oxford de 1979 à 1992 a fait un remarquable travail sur ces cartes afin d’en comprendre les symboles.
On part souvent du postulat selon lequel l’Italie a été la première en Europe à utiliser les tarots pour le jeu. Les artistes payés pour produire des cartes magnifiques ont certainement puisé leur inspiration non seulement dans le «I Trionfi» de Pétrarque, mais aussi dans les tarots plus modestes qui devaient circuler dans les tavernes pour les jeux d’argent.
Au 16ème Siècle: Le Tarot, Jeu d’Argent ou Jeu Divinatoire?
A cette époque, les jeux de tarots sont beaucoup plus populaires en Italie qu’en France. De simples jeux de loisir pour le peuple,ils sont devenus, pour les privilégiés, des leçons de vie pour l’élévation de l’esprit, codés selon les principes de l’Humanisme de l’époque (2). Et peut-être le tarots est-il passé au statut de jeu divinatoire, pour fournir des clés à ceux qui en avaient besoin pour bien mener leur vie.
Aucun traité de divination par le tarot de ce siècle n ’a été trouvé à ce jour. Si la cartomancie a existé en Italie dans les temps anciens, on suppose que le savoir sur la pratique de la divination s’est transmis oralement.
A cette époque, les cartes de tarot sont appelées « Tarrochi » en Italie et « Tarots » en France à partir de 1505. Ce nom vient du dos des cartes, tarotées, c’est-à-dire à dessins géométriques à motifs discrets, prévus pour ne pas troubler la concentration des joueurs.
La Renaissance est florissante en France aussi. Les guerres ont fait découvrir aux Français les beautés de l’Italie et l’histoire ancienne de Rome.Les soldats et plus tard les visiteurs avides de connaissances nouvelles ramènent en France des jeux de tarot, pour leur beauté artistique autant que pour le plaisir du jeu.
Les Français se mettent à produire à leur tour des tarots.Le jeu de tarot français le plus ancien en notre possession est celui créé par Catelin Geoffroy, cartier lyonnais, en 1557. On en a retrouvé 38 cartes, dont les enseignes (les dessins des arcanes mineurs sans personnage humain) sont les perroquets, les paons, le lion, et suppose-t-on, les singes (ces cartes manquent).
La forte demande (les jeux s’usent vite), les progrès de la xylographie (mode de production des cartes à jouer jusqu’au 18e siècle), la multiplication des filiales de maisons- mères fabriquant des cartes etc., tout cela fait du tarot un marché florissant et la demande en Europe s’accroît. Au 16e siècle, le tarot italo-français cohabite d’autres productions , dont un tarot belge prisé. Chaque cartier (concepteur et fabricant de cartes) produit son propre jeu, et l’exporte.
La xylographie est un procédé de reproduction utilisable à l’infini d’images par impression.Les images sont gravées sur une planche en bois, dite le moule, et cette empreinte permet une reproduction d’image sur tissu ou sur papier rapide et plus économique que le travail répétitif par des copistes.
On a découvert une planche xylographiée, produite à Milan vers 1500, dans laquelle on reconnaît aisément des personnages du tarot de Marseille, comme l’Empereur, l’Etoile, la Lune, Le Chariot… Cette feuille, un peu plus grande que le format A4, est faite de cartes imprimées côte à côte, non découpées, sans couleur. On appelle cette feuille la Feuille Cary parce qu’elle a été en possession de Melbert Cary, puis donné à sa mort par sa femme à la Yale University.
Les jeux produits au 16ème siècle reprennent la plupart du temps les thèmes développés dans les vieilles cartes italiennes, avec quelques variantes. Suivaient-ils le même modèle ou se copiaient-ils les uns sur les autres? La théorie d’un Tarot Maître se dessine.
Au 17ème Siècle: Les Rivalités
Les tarots fabriqués à Besançon fait de plus en plus concurrence au tarot de Marseille. Alors que la France de la moitié sud se désintéresse du jeu de tarot, les régions de l’Est de la France, de la Suisse et de l’Allemagne jouent toujours aux cartes avec des tarots différents de celui de Marseille. Par exemple le tarot de Besançon a adopté Junon et Jupiter à la place du Pape et de la Papesse.Les premiers tarots de Besançon sont peut-être antérieurs aux tarots de Marseille de 1650.
Malgré le déclin du jeu de tarots dès le milieu du 17° siècle (pour une cause indéterminée), les cartiers français, en province, continuent de produire des cartes pour l’exportation. Pour susciter un regain d’intérêt, on met sur le marché des cartes à jouer à double tête, comme notre jeu de belote.
Les «Règles du jeu des Tarots», imprimées en 1637, écrites par l’abbé Michel de Marolles montrent qu’on jouait encore à ce jeu chez les grands de la société. Parce que le jeu avec les cartes de tarot était tombé en disgrâce, l’abbé avait décidé sur la demande de la princesse Marie de la famille des Nevers de redonner de l’attrait à cette activité ludique en modifiant les règles anciennes. Ces nouvelles règles ne sont pas faciles à comprendre mais le joueur d’aujourd’hui s’aperçoit que comme pour le tarot ou les autres jeux de cartes avec lesquels nous jouons pour passer le temps, certaines cartes sont plus fortes que d’autres, qu’il y a des annonces, comme les quatre reynes, les 4 chevaliers, etc.
Trois jeux restent de cette époque: un jeu anonyme, de Paris du début du 17ème siècle, un jeu complet fait par Jean Noblet et un autre jeu de 78 cartes, de Jacques Viéville. Viéville est le pseudonyme pris par un maître -cartier de Paris. A son époque, les taxes sur les jeux de cartes représentaient une part de choix du budget de l’État. On surveillait donc de près les activités des cartiers. Certains moules étaient détruits ou confisqués en représailles. On suppose que Jacques Viéville, à défaut de moules, a utilisé une astuce pour faire ses cartes: il a pris ses feuilles imprimées en noir par xylographie et les a placées sur des plaques en bois pour y graver les contours des dessins. Les images obtenues se sont retrouvées fidèles au modèle mais inversées.
Le Tarot de Jacques Viéville est particulier, parce qu’il n’est pas dans la tradition des tarots de Marseille.D’abord, les arcanes majeurs ne portent pas de nom. On devine ces noms grâce aux textes écrits sur L’As de Deniers et Le Deux de Coupe des arcanes mineurs de son tarot.Par exemple, l’Hermite du Tarot de Marseille devient Le Vieillard, le Jugement est figuré par l’expression «A son de trompe», le Bateleur est «Baga», La MaisonDieu est «La Foudre» etc. Certains numéros ne correspondent pas.Les scènes dans certaines cartes sont totalement différentes:la tour de La Maison Dieu est devenue un arbre au milieu d’un troupeau de moutons, le Pendu est en lévitation au lieu d’avoir la tête en bas, etc. La symbolique des cartes de Viéville est très riche et ce jeu reste souvent utilisé de nos jours pour la divination.
Au 18ème Siècle: Début de l’Essor de la Cartomancie en France
Après le déclin des tarots comme jeux d’agrément et d’argent, la France découvre la cartomancie (l’art divinatoire par les cartes) (3). Cette pratique se répand avec enthousiasme.
Citons d’abord plusieurs noms de cartiers français influents: Jean Dodal (vers 1701, à Lyon), les Payon (1713 à 1745), Nicolas Conver (1760, à Marseille). Les dates font référence à la date de parution de leurs jeux de tarot. Ils nous ont laissé 10 exemplaires de tarots.
Etteilla, de son vrai nom Alliette, cartomancien de talent, simplifie les figures des lames majeures.Pour plus de précisions sur ce franc-maçon féru de cartomancie, reportez-vous à la deuxième partie de l’histoire des tarots sur notre site.
Puis on prête à Mademoiselle Lenormand, couturière de son état, l’invention à la même époque du jeu de tarot dit «Tarot (de mademoiselle) Lenormand». En fait elle s’est servi de jeux existants, en particulier de celui d’Etteilla, qu’elle avait annoté. Tous les hauts personnages de la République, du Directoire, de l’Empire, ou de la Royauté, viennent la consulter. On l’appelait la Sybille de Saint Germain.
Le regain d’intérêt pour les cartes du Tarot vient de la prise de conscience que ces cartes, servaient à essayer de gagner des parties contre ses adversaires, ont une imagerie particulière riche en symboles. On a perdu depuis longtemps le savoir humaniste qui permettait de décrypter spontanément ces symboles, mais on se met à s’interroger sur les messages que ces cartes véhiculent. On s’en sert pour deviner les liens cachés qui mène chacun à son avenir.
Pour rendre plus agréable à l’oeil les images du Tarot de Marseille,on met les cartes au goût du jour, on y introduit de la poésie, des sentiments. C’est l’époque où l’on adopte ( à la place des bâtons, deniers, épées, coupes, et des personnages médiévaux) des scènes pittoresques et des animaux. Le tarot Lenormand est agréable pour les débutants car les figures, les symboles, sont faciles à décoder. On modernise les personnages, leurs habits, leurs accessoires, leur nom.
Citons les cartiers Madenie (1709, à Dijon), Chosson (1738), et Burdel (1745, à Fribourg), qui ont produit avant le célèbre Nicolas Conver des Tarots de qualité certainement inspirés, comme les autres tarot de Marseille, du tarot-maître. Depuis peu nous avons compris que la plupart des cartiers du 17° siècle suivaient un modèle unique, connu par les gens de la profession, qui mérite le nom de Tarot Maître.
Nicolas Conver est un maître cartier marseillais qui réalisa en 1760 un tarot pris longtemps pour le plus authentique Tarot de Marseille. On sait aujourd’hui qu’il est comme ses confrères un imitateur de talent.
A la révolution française, les dirigeants de l’An 2 font détruire les moules des cartes de tarot correspondantes à des personnages ou des éléments à connotation religieuse ou royale: les croix, les anges, les sceptres… Ils ne gardent que le diable. L’Hermite est devenu «le Pauvre», l’Impératrice et l’Empereur, «Grand-Mère» et «Grand-Père». Ainsi le nom des arcanes suspects ont été laïcisés. Remarquons que pour la raison inverse, le début du 18e siècle avait gommé par respect les noms de Pape et Papesse, leur emploi dans un jeu de cartes ayant été jugé blasphématoires, pour les remplacer par Jupiter et Junon. C’est à ces remaniements qu’on comprend l’influence des cartes du tarot sur l’esprit des gens, lettrés ou pas et le pouvoir que le pouvoir en place et l’Église leur prêtent.
Au 19ème Siècle: La Passion pour l’Occulte
Le 19e siècle est celui de l’engouement pour tout ce qui est occulte. On utilise à partir de 1863 les termes de lame majeure/ mineure, d’arcane majeur / mineur.Les termes « Tarot de Marseille » apparaissent pour la première fois en 1859. Rappelons que ce tarot n’ a pas été produit à Marseille, son nom serait dû à sa grande popularité auprès des Marseillais.
Ce siècle est une période féconde en modifications des tarots, heureuses ou pas. L’industrie nouvelle, les progrès industriels, permettent une baisse significative du coût de production des cartes. Les nouvelles techniques d’impression changent les tracés et les couleurs des cartes, qui ont dû être adaptés aux machines de l’époque.
Jean-Baptiste Camoin, est un cartier marseillais, rival en particulier des cartiers parisiens. Il va produire en 1890 un jeu de Tarot qui reste aujourd’hui une référence, même depuis que l’on sait que la simplification des couleurs, par exemple (Camoin n’utilise que 4 couleurs, jaune, bleu, rouge, et la couleur chair), est due à un simple souci d’économie.
Camoin est un homme d’affaires qui va mettre la main sur tout le marché de la carte à jouer à Marseille. Il modernise les modes de production des cartes. Le terme de «Marseille» appliqué au tarot devient légitime.
La Golden Dawn
L’histoire du tarot prend un tournant décisif à la fin du 19e siècle. Trois membres de la SOCIETAS ROSICRUCIANA forment l’ordre Rosicrucien de l’Aube Dorée (la Golden Dawn), aux Etats-Unis. La Golden Dawn fait coïncider le tarot avec la Kabbale (l’élément mystique du Judaïsme, la croyance kabbalistique des 22 chemins de la vie).Elle utilise aussi les planètes, les signes astrologiques, pour interpréter le Tarot.
Waite a conçu avec Rider son tarot en fonction des symboles. Ils les a mis en images foisonnantes de détails, agréables à regarder et aux significations faciles à lire.On est loin des mises en scène réduites du Tarot de Marseille et de la liste minimaliste des couleurs.Les personnages sont vivants. On comprend la grand popularité du RIDER-WAITE dans le monde entier.
L’idéologie de la Golden Dawn a donné naissance au cours des années de fin 19° siècle et du 20° siècle à d’autres tarots, dont le moins réussi est celui d’Aleister Crowley, qu’il a appelé Le Tarot de Thoth. Les directives qu’il a donné à la dessinatrice Lady Frieda Harris ont abouti à des cartes surchargées et confuses, à l’image de l’esprit plutôt dérangé de leur concepteur.
Conclusion
A défaut d’une réponse sur le tarot d’origine, nous avons au moins la satisfaction de constater que des preuves authentiques des tarots d’ époques antérieures à la nôtre se sont transmises jusqu’à nous depuis 700 ans. A partir du moment où ils ont pu être produits en grandes quantités, les tarots sont devenus un élément de la vie quotidienne dans toute l’Europe et ailleurs.Et leur trace devient évidente.
Avec le 18e siècle, le tarot retrouve ses lettres de noblesse et devient un support pour la divination de plus en plus pratiqué. L’enthousiasme du 19e siècle pour l’occultisme, la pratique active de la lecture des cartes, le foisonnement d’écrits explicatifs sur cette pratique vont donner aux tarots un essor dans le monde entier et dans toutes les couches sociales.La présence du tarot devient familière, et la reconnaissance de son utilité divinatoire va persister au siècle suivant.
Aujourd’hui, les sciences (physique, psychologie, etc.) s’intéressent au tarot, et inversement les interprètes divinatoires des cartes se servent de toutes sortes de sciences pour enrichir leurs lectures des cartes.Les tarots , quels qu’ils soient, sont devenus une présence familière et font beaucoup parler d’eux.
Références
(1) Visconti-Sforza Tarot Cards, https://www.themorgan.org/collection/tarot-cards, page consultée le 20/09/2019
(2) Tous les savoirs du monde : De l’humanisme au siècle des Lumières, http://classes.bnf.fr/dossitsm/humalumi.htm, page consultée le 20/09/2019
(3) Cartomancie, https://fr.wikipedia.org/wiki/Cartomancie, page consultée le 20/09/2019
Histoire du Tarot
Des Origines Difficiles à Cerner
On en est réduit aux suppositions sur le berceau où a vu le jour le premier tarot. On le place volontiers dans les régions où ont vécues les grandes civilisations anciennes, comme la Mésopotamie.
Aujourd’hui on sait que certaines croyances sur le premier tarot ne sont que des faux bruits créés de toutes pièces au cours des siècles, comme Le Livre de Thot qui ne serait pas à proprement parler un livre, mais un recueil de cartes similaires à celles du tarot de Marseille. Des recherches historiques récentes ont conclu que ces cartes n’ont certainement jamais existé.
Plus tard, les compagnons et les imagiers bâtisseurs de cathédrales, les tailleurs de pierre, les trouvères et les troubadours, les copistes lettrés ou religieux, tout ce monde médiéval influence l’imagerie des cartes.Les cartes mettent en chair des situations, des sentiments, des événements, et les habillent à la mode du Moyen Age, que les jeux soient des œuvres d’art destinés aux princes italiens ou pas. Les cartes sont utilisées pour jouer, mais elles servent aussi à donner des leçons de vie.
Voici ce que Charles Etienne écrit à propos du tarot dont les cartes lombard-vénitiennes sont issues: »L’inventeur des chartes italianes, desquelles on s’esbat au jeu appelé tarault, fait, à mon avis, fort ingénieusement, quand il met les deniers et les bastons en combat à l’encontre de force et justice; mais encore mérita il plus de louage d’avoir en ce dict jeu donné plus honorable lieu au Sot [note de la rédaction: le Mat ou le Bateleur, arcane I?], ainsi que nous à l’az, que nous debvons appeler narr, qui signifie sot en allemant ». Les figures qui ont traversé les siècles et servent à la divination étaient donc déjà présentes dans les tarots qui servaient de jeu d’argent ou de loisir.
Selon une version, Jean Noblet, un cartier (fabricant de cartes) parisien, puis Dodal, un cartier lyonnais, au début du XVII° siècle, éditent chacun un jeu qui serait l’ancêtre du Tarot de Marseille. Aujourd’hui, on suppose fortement l’existence d’un « tarot maître », antérieur à ces deux tarots, souvent copié ou arrangé en fonction des coûts de fabrication ou des goûts et convictions personnelles.
Première Apparition du Tarot de Marseille
L’appellation « tarot de Marseille » se rencontre pour la première fois en 1859. Il n’est pas fabriqué à Marseille, on suppose que c’est sa forte popularité auprès des joueurs de cartes marseillais qui en est à l’origine.
Puis le tarot de Marseille sera plusieurs fois retouché, en fonction des modes, des moyens d’impression des cartes ou de la politique des gens au pouvoir: les couleurs, les numéros des arcanes majeurs, les personnages changent, l’absence fréquente de décors est remplacée par des paysages foisonnant… A la Révolution, par exemple, en France, les moules des figures religieuses (le Pape, la Papesse, les anges) ou royales (l’Empereur, l’Impératrice) sont saccagés, et les personnages en question sont redessinés et renommés. Malgré tout, l’imagerie des temps anciens traverse les siècles, pour renaître plus fidèlement encore à notre époque.
Entre temps, au XIX° siècle le tarot retrouve sa noblesse grâce à un engouement sans précédent, en France en particulier, pour les sciences occultes et pour la divination par les cartes. Les Italiens et d’autres peuples européens, les Français, les Anglais, etc. utilisent les tarots, non comme jeux de distraction ou d’argent, mais comme moyen de lire les réponses données aux questions qu’on se pose sur notre devenir.
Jean-Baptiste Camoin, au XIXème siècle, puis Grimaud, au début du XXème siècle, et enfin Marteau en 1930, qui s’inspirent de Camoin, éditent l’actuel tarot de Marseille, appelé « Ancien Tarot de Marseille ». On sait aujourd’hui que le choix des couleurs par Camoin a été fait dans un souci d’économie sur le coût de la production des cartes. Ce qui n’enlève pas de la valeur au jeu ainsi refait.
Quant à Paul Marteau, un regard virulent est porté sur lui par l’auteur du site « Les Secrets du Tarot » qui écrit sur lui, dans un article du 28 avril 2013 sur « Le Tarot de Nicolas Conver, 1760 »: « Il [Paul Marteau] commit la trahison par excellence: bidouiller, triturer, malaxer une tradition”. Marteau est accusé d’avoir produit à des fins commerciales une « médiocre copie du Conver ». Malgré tout, l’auteur de ce pamphlet tempère sa critique véhémente en reconnaissant que l’Ancien Tarot de Marseille fait partie des tarots de base de la cartomancie.
On pratique toutes sortes de Tarots mais les puristes préfèrent les versions restaurées du Tarot de Marseille, parce que son iconographie est ardue mais aussi très puissante quand il s’agit d‘éveiller des résonances en nous.
Aux XXème et XXIème siècles, les tarots nouveaux foisonnent. Des pointures en tarologie, comme Kris Hadar (né en 1950), Français installé au Québec, produisent des tarots souvent marginaux et créatifs qui respectent les grands mythes charriés par l’inconscient collectif, et qui fournissent une lecture des cartes quasi universelle.
Dans les années 1990, Philippe Camoin, descendant de Jean-Baptiste Camoin, s’associe à Alexandre Jodorowsky pour reconstituer le tarot de Marseille d’origine. Ces travaux de reconstitution se termineront en 1997. Leur tarot et celui de Marteau se ressemblent malgré des différences de couleurs et de détails. Ils permettent tous deux des lectures riches de leurs cartes. Il est d’ailleurs enrichissant de mettre leurs cartes respectives en parallèle pour saisir les nuances d’interprétation.
La façon de pratiquer la lecture des cartes de Philippe Camoin est particulière. Il affirme en particulier que « Le tarologue doit s’effacer devant la Présence », cette force universelle supérieure avec laquelle les cartes du tarot (entre autres) permettent de communiquer.
Alexandro Jodorowsky, dans son livre co-écrit avec Marianne Costa, « La Voie du Tarot », avoue le grand mystère qui fait que les cartes nous parlent sans mentir. La divination est un lien invisible qui se tisse, le temps d’une consultation des cartes, entre le demandeur, l’interprète et les cartes tirées.
- Article 2: Le Tarot Rider-Waite:
Le Tarot Rider-Waite est un jeu de tarot très populaire , [1] [2] publié pour la première fois par la Rider Company en 1909, basé sur les instructions de l'universitaire et mystique AE Waite et illustré par Pamela Colman Smith , tous deux membres de l' Ordre hermétique de la Golden Dawn . Également connu sous le nom de Waite-Smith , [3] Rider-Waite-Smith , [4] [5] ou Rider Tarot , [4] le jeu a été publié dans de nombreuses éditions et a inspiré un large éventail de variantes et d'imitations. [6] [7] On estime que plus de 100 millions d'exemplaires du jeu circulent dans 20 pays. [8]
Bien que les images soient simples, les détails et les arrière-plans présentent un symbolisme abondant. Certaines images restent similaires à celles trouvées dans les jeux précédents, mais dans l'ensemble, les conceptions des cartes Waite-Smith sont sensiblement différentes de leurs prédécesseurs. L'imagerie chrétienne a été supprimée de certaines cartes et ajoutée à d'autres.
Par exemple, la « Papesse » est devenue la « Grande Prêtresse » et ne comporte plus de tiare papale , tandis que la carte « Amoureux », représentant auparavant une scène médiévale d'un homme et d'une femme vêtus recevant une bénédiction d'un noble ou d'un clerc, a été changée en une représentation d' Adam et Ève nus dans le jardin d'Eden , et l'as de coupes représentant une colombe portant du pain sacramentel .
Les arcanes mineurs sont illustrés par des scènes allégoriques de Smith, alors que les jeux précédents (à quelques rares exceptions près) avaient des conceptions simples pour les arcanes mineurs. [9]
Les symboles et les images utilisés dans le jeu ont été influencés par le magicien et occultiste du XIXe siècle Eliphas Levi , [10] [11] ainsi que par les enseignements de l' Ordre hermétique de la Golden Dawn . [12] Afin de tenir compte des correspondances astrologiques enseignées par la Golden Dawn, Waite a introduit plusieurs innovations dans le jeu.
Il a changé l'ordre des cartes Force et Justice de sorte que la Force corresponde au Lion et la Justice à la Balance . [13] [14] Il a également basé la carte des Amoureux sur les jeux de tarot italiens, qui ont deux personnes et un ange, pour renforcer sa correspondance avec les Gémeaux . [13]
I) Arcanes Majeurs
Les arcanes majeurs du tarot Rider-Waite sont illustrés en bas de page.
I – Le Magicien
II – La Grande Prêtresse
III – L’Impératrice
IV – L’Empereur
V – Le Hiérophante
VI –Les Amants
VII – Le Chariot
VIII – Force
IX – L’Ermite
XI – Justice
XII – Le Pendu
XIII – La mort
XIV – Tempérance
XV – Le Diable
XVI – La Tour
XVII – L’Étoile
XVIII – La Lune
XIX – Le Soleil
XX – Jugement
XXI – Le Monde
II) Arcanes mineurs
Les arcanes mineurs du tarot Rider-Waite sont illustrés ci-dessous.
*Baguettes
La couleur des bâtons (correspondant aux trèfles des cartes à jouer modernes) : illustration en bas de page.
- Page des Bâtons (correspond au valet)
- Chevalier de Bâtons (correspond au cavalier)
*Tasses
La couleur des gobelets , calices ou coupes (correspondant aux cœurs des cartes à jouer modernes) : voir illustration au bas de la page.
- Page des Coupes (correspond au valet)
- Chevalier de Coupes (correspond au cavalier)
*Épées
La couleur des épées (correspondant aux piques des cartes à jouer modernes) : voir illustrations au bas de la page.
*Pentacles
La couleur des pièces (deniers) ou des pentacles (correspondant aux carreaux des cartes à jouer modernes) : voir illustration au bas de la page
- Cinq de Pentacles
- Page des Pentacles (correspond au valet)
- Chevalier des Pentacles (correspond au cavalier)
III) Le design original du dos de la carte (dos de deck) avec des roses et des lys datant de 1909 ci-dessous.
Les cartes ont été publiées pour la première fois en décembre 1909 par l'éditeur William Rider & Son de Londres. [9] [13] Le premier tirage était extrêmement limité et comportait des dos de cartes avec un motif de roses et de lys. Une impression beaucoup plus grande a été réalisée en mars 1910, avec du papier cartonné de meilleure qualité et un dos de carte au motif « boue craquelée ». Cette édition, souvent appelée le jeu « A », a été publiée de 1910 à 1920. Rider a continué à publier le jeu dans diverses éditions jusqu'en 1939, puis de 1971 à 1977.
Toutes les éditions du Rider jusqu'en 1939 étaient accompagnées d'un petit guide rédigé par AE Waite , qui fournissait un aperçu des traditions et de l'histoire des cartes, des textes sur les interprétations et des descriptions détaillées de leurs symboles. La première version de ce guide fut publiée en 1909 et s'intitulait The Key to the Tarot . Un an plus tard, une version révisée, The Pictorial Key to the Tarot , fut publiée, comportant des planches en noir et blanc des soixante-dix-huit illustrations de Smith.
En 2009, US Games Systems a publié un jeu commémoratif intitulé « The Smith-Waite Centennial Deck » dans le cadre du Pamela Colman Smith Commemorative Set célébrant le centième anniversaire du jeu de 1909. [15] Ce jeu place notamment le nom de Smith en premier et omet le nom de l'éditeur (Rider). Dans cette optique, certains lecteurs de tarot contemporains appellent le jeu original et ses différentes itérations le « jeu Smith-Waite » afin de donner le crédit approprié à la contribution de Smith au jeu. [16]
Statut du droit d'auteur.
La version originale du Tarot Rider-Waite est dans le domaine public dans tous les pays dont la durée de protection des droits d'auteur est de 70 ans ou moins après le décès du dernier co-auteur. Cela inclut le Royaume-Uni , où le jeu a été publié à l'origine. [17]
Aux États-Unis , le jeu est entré dans le domaine public en 1966 (publication + 28 ans + renouvellement 28 ans), et a ainsi été mis à disposition des artistes américains pour de nombreux projets médiatiques différents. US Games Systems revendique le droit d'auteur sur sa version mise à jour du jeu publiée en 1971, mais cela ne s'applique qu'au nouveau matériel ajouté à l'œuvre préexistante (par exemple les dessins sur le dos des cartes et la boîte).
Références
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^ Visions et prophéties . Alexandria, Virginie : Time–Life Books. 1988. p. 142.
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^ Katz, Marcus; Goodwin, Tali (2015). Les secrets du Tarot Waite-Smith . Llewellyn Publications. ISBN 978-0-7387-4119-2.
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^Aller jusqu'à :a b Michelsen, Teresa (2005).Le lecteur de tarot complet : tout ce que vous devez savoir du début à la fin. Llewellyn Publications. p. 105.ISBN 0-7387-0434-2.
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^ Graham, Sasha (2018). Le livre complet du Tarot Rider-Waite-Smith de Llewellyn . Éditions Llewellyn. ISBN 978-0-7387-5319-5.
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^ Ray, Sharmistha (23 mars 2019). « Faire revivre un artiste oublié de l'occulte » . Hyperallergique . Archivé de l'original le 23 mars 2019 . Récupéré le 14 mars 2021 .
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^ Place, Robert M. (7 août 2015). « Smith, Waite, Levi et le diable » . Jeux de tarot et de divination . Archivé de l'original le 30 septembre 2020. Récupéré le 21 août 2020 .
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^ Decker, Ronald; Dummett, Michael (2019). Une histoire du tarot occulte . Londres : Duckworth. pp. 139–141. ISBN 978-0-7156-4572-7.
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^ Decker, Ronald; Dummett, Michael (2019). Une histoire du tarot occulte . Londres : Duckworth. pp. 82–84. ISBN 978-0-7156-4572-7.
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^ « Le coffret commémoratif Pamela Colman Smith » . Archivé de l'original le 19 février 2023 . Récupéré le 19 février 2023 .
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^ "Pamela Colman Smith était l'artiste et l'occultiste qui a conçu le jeu de tarot emblématique. Pourquoi personne n'a-t-il jamais entendu son nom ?" . 26 août 2022. Archivé de l'original le 17 février 2023 . Récupéré le 19 février 2023 .
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^ « Propriété des œuvres protégées par le droit d'auteur – Guide détaillé » . Gov.uk. 19 août 2014. Archivé de l'original le 31 décembre 2016 . Récupéré le 28 septembre 2016.
Liens externes
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Médias liés au jeu de tarot Rider-Waite sur Wikimedia Commons
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Waite, Arthur Edward (janvier 1910). « Le Tarot – Une Roue de la Fortune » (PDF) . The Occult Review – via le site de Tarot d'Uri Raz.Annonce de Waite concernant la publication du jeu.